Nous voilà en Alaska à l’extrême Nord Ouest du continent Nord Américain. C’est seulement en 1959 que ce territoire a été annexé aux États Unis comme 49ème état. C’était une colonie Russe jusqu’en 1867 quand les États Unis l’ont racheté. L’économie est dominée par les revenus du pétrole, du gaz naturel et de la pêche. Le qualificatif qui vient à l’idée quand on traverse toundra, taïga et forêts est « immensité »
Cet état trois fois plus grand que la France est dix fois moins peuplé, ainsi, il est courant de parcourir des centaines de km sans apercevoir signe de vie, du moins humaine.
Nous entrons en Alaska par un petit poste frontière perdu au milieu de la « Top of the World Highway ». Cette route moitié graviers, moitié goudron au Canada devient une belle route récemment refaite côté Alaska., c’est la voie transversale la plus au Nord du continent. Elle est fermée l’hiver.
Notre première étape est Chicken, un hameau qui a été créé par les chercheurs d’or ( jusqu’à 700 orpailleurs s’y seraient installés), la rivière étant réputée pour l’or qu’elle recèle. Aujourd’hui une poignée d’habitants l’ont reconvertie dans le tourisme d’été avec terrain de camping, restaurants et magasins de souvenirs, tous arborant la poule emblématique et de nombreuses pièces de machines d’époque ayant servi à l’exploitation de l’or.
Une énorme drague aspiratrice est exposée comme musée.
Alain s’est essayé au maniement de la bâtée, après démonstration du maître des lieux. Pas de pépites récupérées mais des paillettes, ce qui devrait nous permettre d’assurer financièrement la suite de notre voyage…
A Fairbanks, nous retrouvons la civilisation que nous avions quittée depuis pas mal de temps. De grandes routes, des supermarchés, de la circulation, des carrefours et même des feux rouges … La ville n’a rien d’exceptionnel si ce n’est son magnifique office de tourisme et centre culturel retraçant la vie des Inuits et des trappeurs et exposant de nombreux animaux empaillés.
L’autre point d’intérêt est son musée du Nord de l’université de l’Alaska. Nous y passons 3h à découvrir de multiples facettes de la vie sous ces latitudes.
Fairbanks est située dans la zone où les aurores boréales sont le plus fréquemment observées : environ 200 par an ! Malheureusement nous sommes trop tôt dans la saison, celle-ci commençant vers le 21 Août. Faute de pouvoir en observer nous sommes allés voir un documentaire au Musée du Nord pendant lequel nous avons pris quelques photos.
Ici les places de parking sont équipées de poteaux avec alimentation électrique et les voitures ont toutes une prise électrique pour brancher le réchauffage moteur indispensable lorsqu’il fait -40°C. Pour notre part nous sommes tombés sur une des plus chaudes journée de l’été avec 15° au réveil et 25°C l’après midi.
Un peu à l’écart du centre ville, nous visitons le parc des pionniers, du temps du « gold rush » où les habitations authentiques restaurées sont entourées de plus récentes construites dans le même style. C’est aussi un musée à ciel ouvert d’antiques engins ayant servi à l’extraction de l’or dont une pelle mécanique à vapeur qui a participé au creusement du canal de Panama, continué son service sur Hawaï puis terminé sa carrière ici.
le Parc National de Dénali est une immense réserve naturelle comprenant la chaîne de montagnes de l’Alaska. Le mont Mc Kinley en fait partie, c’est le sommet le plus élevé du continent Nord Américain avec ses 6194 m appelé aussi Dénali(le plus haut sommet) en Athabascan.
Une seule route sans issue rentre dans ce parc. La circulation des véhicules particuliers n’est possible que sur les 25 premiers de ses 150 km. C’est donc en bus que nous partons visiter le cœur de ce parc. Durant les 8 h d’excursion, nous avons pu voir et photographier de nombreux grizzlis et caribous ainsi que des paysages hauts en couleurs, un passage s’appelant d’ailleurs « polychrome pass ».
Nous avons aussi aperçu un groupe de moutons blancs des montagnes « Dall sheep » qui sont à la base de la création du parc afin de les protéger d’une chasse massive.
Loups, coyotes, renards et orignaux sont aussi présents dans ce parc.
Nous nous arrêtons à Talkeenat, village très touristique logé au confluent de trois rivières dont les eaux de différentes couleurs allant du gris ardoise au blanc laiteux ne semblent pas vouloir se mélanger.
Nous n’avions jamais autant vu d’hydravions qu’ici. La moindre étendue d’eau leur sert de base, de nombreux opérateurs proposant des vols au dessus des montagnes et des glaciers.
Mon ordinateur est de retour il ne boude plus
et je suis heureuse de vous retrouver
Encore une fois et ce n’est pas la dernière vous
m’avez régalé
Magnifiques endroits curieux et insolites à la fois belles photos et des paillettes
dans les poches,mais attention qu’elles ne soient
pas trouées !!!!!!
Bref un grand merci
Vous portez le bonheur sur votre visage
La vie est belle !!!!!
Et…à bientôt !
Merveilleuse Alaska qui nous avait enchantés il y a quelques années. Ne ratez pas les remontées en bateau vers les glaciers. C’est magnifique. Nous embarquons cette semaine pour l’AMS oú nous espérons bien croiser votre chemin. Bonne continuation. Erick et Monique
Cot cot cot, je vois que vous êtes toujours aussi en forme et que Françoise, tu as toujours ton jolie sourire… C’est beau ces animaux en liberté. Quand je pense à tout votre parcours…Déjà, tout ces kilomètres…Incroyable.
Bisous et vivement la suite.