Cuba
07 au 17/07/2015
La Havane, capitale de CUBA n’est qu’à une petite heure de vol de Cancùn.
Dés notre arrivée le dépaysement nous frappe. Les fameux taxis utilisant les grosses voitures Américaines des années 50 se pressent dans les rues (embargo Américain de 1961 oblige…).
Il y a aussi de nombreux vélos taxis couramment utilisés par les Cubains.
Nous pensions pouvoir louer une voiture pour silloner l’île mais il a fallu se rendre à l’évidence que les locations sont réservées aux clients des tours opérators. Nous allons donc nous renseigner pour nous déplacer en spartiates et surchargés autobus locaux appelés ici « guagua » mais nous nous heurtons à nouveau à un refus de nous vendre des tickets ! En tant que touristes, nous devons emprunter les bus modernes et onéreux des tours opérators !
Un jeune chauffeur de taxi, nous propose de nous prendre en charge pour 8 jours à prix forfaitaire en nous laissant le choix des destinations. Nous acceptons, et c’est donc en Chevrolet 1952 que nous allons nous déplacer à Cuba et nous nous ferons déposer pour des hébergements chez l’habitant.
A La Havane, nous découvrons une grande ville avec de belles places bordées de beaux édifices qui sont soit des bâtiments d’état, musées ou hôtels de luxe pour touristes fortunés. Nos promenades à pied dans les quartiers populaires nous laissent voir nombre d’immeubles en décrépitude dans lesquels une grande partie de la population vit dans des conditions de salubrité douteuses…
Nous prenons l’autoroute nationale pour Santa Clara, relativement belle chaussée (2X3 voies) mais avec quelques nids de poules ; de plus il faut compter avec des chevaux, des charrettes qui traversent en coupant le terre plein central et des vendeurs de fromage sur la voie de gauche.
C’est en 1959 à Santa Clara que Che Guevara a mené de main de maître l’attaque d’un train blindé pour la révolution contre Batista et c’est dans cette ville qu’a été construit un imposant mémorial surmontant le musée qui lui est consacré.
Tout au long des routes on peut voir des portraits à la gloire du Che ainsi que des panneaux de propagande révolutionnaire signés de Fidel.
Trinidad est une petite ville pleine de charme avec toutes ses rues pavées et ses petites maisons colorées. Le soir, comme dans toute les villes ici, il règne une grande agitation sur les places et dans les restaurants avec musique et chanteurs. Nous en profitons pour y déguster des langoustes puis aller prendre le frais en sirotant des mojitos et des canchancharas (spécialité du coin à base de rhum bien sûr), Françoise a adoré.
A l’approche de Cienfuegos, les HLM nous surprennent un peu, puis nous découvrons le centre avec ses beaux bâtiments autour de la place, le malecon et le petit port de pêche.
Entre Cienfuegos et Giron, la route longe la mer dont nous apprécions la couleur turquoise. Nous nous arrêtons à Playa Peces pour aller nous baigner et constater que nous n’avons pas des vies faciles… Devoir se tremper dans la mer des Caraïbes dans une eau translucide trop chaude pour vraiment nous rafraîchir, devoir se frayer un chemin parmis les poissons multicolores tout en évitant les coraux, dur dur… Mais bon, nous l’avons bien cherché alors nous assumons !
Giron est à l’entrée de la baie des cochons, nous allons visiter le musée retraçant la victoire de 1961 des troupes de Fidel sur la tentative d’invasion des mercenaires américains.
A côté de Pinar Del Rio nous allons visiter une plantation de tabac. Le patron nous explique tout le processus qui s’étale sur 4 ans depuis l’ensemencement jusqu’à la fabrication du cigare. Puis il nous fait une démonstration du roulage. Nous ne pouvons pas voir de champ de tabac car nous sommes hors saison. Inversement pour la canne à sucre, nous en traversons de grandes étendues mais n’avons pas trouvé de distillerie de rhum à visiter.
A côté de la petite ville de Vinales, nous nous rendons dans la vallée des Mogotes. Ce sont de curieux rochers recouverts de végétation. Nous allons aussi visiter la Cueva del Indio ( grotte de l’indien).
Nous terminons notre itinéraire par la plage de Cayo Jutias, superbe plage de la côte nord où nous passons la journée entourés de familles Cubaines. Nous apprenons alors que les plages plus à l’ouest qui sont aménagées pour les touristes leur sont interdites car trop proches de la Floride nous diront ils…
Pour les touristes, le coût de la vie n’est que légèrement inférieur à celui des USA ou de la France.
Nous sommes donc restés perplexes en apprenant que le salaire d’un « petit » ouvrier ne dépasse pas 20€/mois. Seuls les métiers touchant au tourisme sont ici lucratifs, les autres permettent juste de subsister. Heureusement la nature très généreuse leur procure quantité de nourriture. Ainsi devant beaucoup de maisons de tout petits étals proposent à la vente mangues, papayes, bananes ou ananas et aussi quelques légumes.
De retour à Cancùn, nous récupérons Vagabond et renouons avec internet car à Cuba, internet n’est accessible que dans les grands hôtels luxueux et encore certaines applications comme skype ne sont pas disponibles.
Quelle magnifique couleur cette eau ! Et les habitants poissons et tortues sont également magnifiques ! Que de belles rencontres ! Enfin la langouste… elle, elle était bonne ? Vagabond a eu droit à ses vacances aussi. Nous sommes ravis de vous suivre, et on ne s’en lasse pas. Merci. Continuez à nous régaler de votre quotidien.
Aaaah Cuba …
L’impression enfin d’un dépaysement au milieu de toutes ces îles qui tendent vers une mondialisation trop présente et une course aux touristes descendant de leurs paquebots monumentaux. Une vraie chaleur humaine, une envie de rencontre et de discussions animées autour d’un mojito ou simplement d’un ron de Cuba. j’ai adoré Santiago et espère y retourner un jour, car il faut l’avouer, non, chenets pas une vie facile que celle du marin en escale. Mais quand même, trotte l’idée de ce qu’aurait pu devenir cette île sans embargo. Qui sait et qui saura.
Bises et bon retour sur le continent.
Bonjour!
Quelle bonne idée que de prendre l’avion pour Cuba!
Vous êtes vraiment des explorateurs et c’est un plaisir de vous suivre! Nous on ne pense jamais à laisser le camion et prendre l’avion ou même l’autobus pour étendre notre rayon d’action! Ce sera à essayer! Au plaisir!
Je crois que je vais retenir en premier de votre excellent reportage c’est tout simplement le sublime Che Guevara Il a été notre idole
et j’écoute souvent cette chanson qui vous prend
aux tripes Comandante Che Guevara
Même dans la mort son visage était toujours aussi beau!! Tout autre commentaire je comprends le prix des cigares ,vu le temps a les confectionner 🙂
à nouveau que de belles découvertes faites
de » baignades « de dégustation langouste!!!!
et j’en passe:Excusez la longueur de mes commentaires mais tout est tellement
passionnant !
A bientôt
Amicalement Liliane
Quel dépaysement et quelle chance d’aller à Cuba ! Je vois encore que la vie est difficile pour les cubains et que l’écart est grand entre les habitants et les régions à touristes. Ces belles voitures nous semblent sorties d’un film. Très intéressant le petit film sur la fabrication du cigare. Hasta luego et bonne continuation. Bisous
Effectivement vous l’avez bien cherché…. Trop dur de se baigner dans cette eau . Profitez bien. Bises