Nous voici à nouveau à Bogota (Colombie) après avoir bien profité de nos familles et amis. Nous avons récupéré Vagabond qui ne nous a pas tenu rigueur de ces 2 mois de gardiennage: pas la moindre ride et démarrage instantanné. Après une journée pour reprendre nos marques et réapprovisionner en eau et nourriture, nous prenons la direction de Medellin.
Deux bivouacs près du Rio Claro nous aident à nous réhabituer à la température de 35° qu’il fait ici, à basse altitude. Nous faisons une jolie randonnée parmi de nombreux papillons le long du Rio Claro dans lequel nous nous baignons.
Une escapade vers Guatapé nous permet de découvrir El Penon, un spectaculaire rocher de granit et de quartz de 200 m de haut qui domine la ville. Nous faisons son ascension par le non moins spectaculaire escalier construit en zigzag dans une faille. Une fois les 740 marches gravies nous sommes à 2137 m et jouissons d’une superbe vue à 360° qui nous fait réaliser que nous sommes entourés d’eau et d’îlots créés par un barrage sur le rio Nare. Bâteaux-mouches et navigation de plaisance sont développés sur ce grand lac. La ville est très plaisante, les maisons à balcons sont ornées de bas reliefs très colorés.
Nous bivouaquons à Santa Elena, village perché au sommet d’une montagne dominant Medellin à qui elle a été reliée par le métro câble (téléphérique relié au métro de la ville). Nous l’empruntons pour aller visiter Medellin et constatons que l’approche de la ville se fait en passant au dessus des favelas installées au flanc de la montagne.
Nous allons nous débattre pendant 3 jours avec l’administration des douanes pour obtenir une prolongation de l’importation temporaire de Vagabond car elle s’achevait le 20 Février. Nous mettons ces journées à profit pour visiter la ville, son parc botanique et faire un détour jusqu’à la ville coloniale de Santa Fé d’Antioquia.
Nous sillonnons la cordillère des Andes Occidentale pour visiter les villages les plus typiques de la région dont Amaga, Salamina….
Sur ces routes de montagne très sinueuses et très pentues nous passons tout au long des journées par des altitudes comprises entre 700 m et plus de 3000 m et subissons autant de changements de température d’une vingtaine de degrés.
A Aguadas, nous sommes interpellés par Fernando de l’office de tourisme qui se met tout à notre service nous indiquant le meilleur endroit pour bivouaquer, faisant laver notre linge par sa femme, nous faisant visiter une fabrique de sombreros Panama (et oui le fameux chapeau est d’origine Colombienne) puis le lendemain dimanche il nous ouvre la maison de la culture pour nous faire visiter le musée du sombrero.
Nous nous approchons du volcan Nevado del Ruiz,un des plus hauts de Colombie (5321 m) tristement célèbre pour son éruption de 1985 qui a fait 25000 morts. Nous atteignons l’entrée du parc national situé à 4138 m sans avoir pu observer le sommet à cause des nuages. Nous bivouaquons non loin de là pour notre première nuit à 4100 m d’altitude, seuls au monde et dans un silence absolu. Néanmoins les effets combinés de l’altitude et de la pleine lune nous empêchent de trouver un sommeil profond. Le lendemain, nous sommes toujours au milieu des nuages et les gardiens du parc ne nous laissent aucun espoir d’amélioration du temps, nous redescendons frustrés de n’avoir pu randonner sur ce volcan.
Nous empruntons la route du café et partons sur une petite route au milieu des caféiers pour nous rendre à l’hacienda del Sinaï dans le village Vereda Alto de la Mina. C’est une finca caféière où César, le maître des lieux, nous fait découvrir tout le processus. Nous commençons par la pépinière puis allons rejoindre les cueilleurs au flanc de la montagne dans la benne d’un pick up de 54 ans! Nous revenons avec la récolte de 200 kg de cerises qui sont immédiatement déversées dans la machine faisant la séparation des grains de l’enveloppe par friction et lavage. S’en suit une décantation dans des bassins, les beaux grains plus lourds étant séparés des grains de moins bonne qualité qui restent en surface. Il est à noter que ce sont ces derniers qui sont consommés par les Colombiens, les autre étant exportés. On comprend alors pourquoi ici il est difficile de boire un bon café dans les restaurants populaires.
Les colombiens nous paraissent vivre sans stress, sans courir, sont très curieux de connaître notre parcours et Vagabond suscite énormément d’intérêt lors de chacune de nos haltes.
Galerie de photos
Et coucou ! nous revoilà !
Oui avec un décalage comme d’hab’ j’apprécie votre voyage, vos commentaires et vos photos avant de faire ce commentaire comme une cerise sur le gâteau ! Alors félicitations pour votre retour et votre détermination, votre désir, vos projets ! On a été heureux de vous revoir et on est heureux de vous voir repartir de plus belle ! Pour le plaisir de vous lire et de vous voir vivre tout simplement… une retraite heureuse et extraordinaire ! HASTA LUEGO !
Coucou Françoise,
Merci pour ses belles photos qui nous font rêver devant nos ordinateurs du secrétariat, de magnifiques couleurs…
Très gros bisous et à bientôt, profitez bien de cette belle aventure. Mag et Isa
Bonne continuation. Je reste fidèle à votre périple ! Bises Céline
Que j’aurai aimé vous voir et vous embrasser lors de votre venue!!! mais je ne savais pas votre date d’arrivée dans le Gard !!!! Ce sera pour la prochaine fois.
Cette Piedra ….impressionnante et cet escalier…fabuleux et quelle vue de là-haut… Avez-vous rencontrer El Gringo ??? La nature toujours aussi fabuleuse et les gens toujours aussi accueillants…Même si le plaisir de revoir votre famille et vos amis a été certain, la joie de continuer votre périple doit être là aussi…Bisous forts…
Et vous voilà repartis vers de nouvelles aventures avec votre cher vagabond. Quel plaisir de vous lire et d’admirer vos belles photos et toujours cet accueil chaleureux ces sourires.
Et quelle chance de pouvoir vivre ces instants là
Ce qu’ils sont beaux ces chapeaux
Superbe,la galerie de photos
Bon je vais à nouveau regarder tout cela 🙂
Bises
Liliane