Paraguay- Brésil
19/01 au 05/02/2017
Nous entrons au Paraguay par la ville de Asuncion où nous faisons une étape « utile ». Nous profitons des prix bien moins élevés ici pour faire remplacer les pneus puis reprenons notre route vers le Brésil, sans oublier d’aller visiter les principales attractions du Paraguay que sont les sites des missions jésuites construites par les Guaranis au tout début du XVIIIéme siècle.
Le raffinement artistique est mis en valeur à la tombée de la nuit par de belles illuminations.
Nous retrouvons le long des routes les tout petits commerces nous rappelant Bolivie et Perou.
Nous arrivons à Santiago de los Missiones le jour de la fête de la tradition et assistons à un rodéo, seuls touristes parmi une foule de Paraguayens juchés sur des tribunes « dernières normes… ».
Nous faisons étape à San Ignacio sur le terrain du luxueux »Hotel Rural ». La piscine est dotée d’un système de refroidissement de l’eau par puisage à 100 m de profondeur et arrosage en douche au centre de la piscine. Il faut dire que la température dépasse les 35°. Gustavo, le patron d’origine péruvienne, nous invite à nous joindre à sa famille pour l’asado traditionnel du dimanche midi.
Juste à côté de Presidente Franco, nous allons voir la chute d’eau »Salto del Mondey ».
Nous entrons au Brésil par Foz de Iguazu ; c’est là qu’a été construit le barrage d’Itaipu, sur le rio Parana, et donc binational, ce fleuve servant de frontière entre le Brésil et le Paraguay. C’est une œuvre gigantesque fournissant la plus grosse production hydroélectrique du monde (en 2016:103.098.366MWh). Chacune des 20 turbines de 8,60 m de diamètre (300 T) fait tourner un rotor de 16 m de diamètre (1760 T) coiffé d’un stator de 20 m de diamètre (988 T). La visite nous permet d’entrer dans la galerie des générateurs longue d’un kilomètre, large de 100 m. Les salles de contrôle de production et de distribution, à cheval sur la frontière, sont en permanence tenues par un opérateur brésilien et un opérateur paraguayen, supervisés à tour de rôle par un ingénieur de chacune des nationalités se relayant toutes les 6 h. A lui seul ce barrage procure 85°/° des besoins d’électricité Paraguayens et 15°/° des besoins Brésiliens. En février 2016, il a enregistré son 20.000.000 ème visiteur. Ceux ci provenant du monde entier (1/100 de Français).
Nous prenons maintenant la mesure de la grandeur du Brésil (15 fois la superficie de la France Métropolitaine). Nous avalons des km et des km sur des plaines le long du rio Parana et les terrains inondés nous rappellent que nous sommes à la saison des pluies.
Cidade de Goiàs est une ville coloniale qui est vraiment restée authentique avec des rues grossièrement pavées.
Plus loin, nous visitons Pirenopolis qui est du même style mais un peu plus touristique.
Nous passons par Brasilia, la capitale, une grande ville moderne puisque créée entre 1956 et 1960. C’est le domaine d’innombrables et immenses avenues, sans croisement à niveau, encadrant des blocs d’immeubles d’habitation assez tristes bien que d’un seul étage. Les quartiers d’affaires sont par contre bâtis d’immeubles d’une trentaine d’étages. Le tout est très aéré, chaque édifice étant séparé de son voisin par de larges espaces bétonnés ou de gazon jauni. Après avoir visité l’originale cathédrale Metropolitana puis le Musée National , nous repartons de cette ville qui nous paraît sans âme, même si les nombreux parcs et espaces verts permettent de s’y sentir bien.
Nous aspirons maintenant à rejoindre la mer et reprenons notre route interminable vers l’Est. Nous traversons des plateaux immenses, la route coupant des champs de soja, canne à sucre ou maïs qui s’étendent à perte de vue. Nous traversons le fleuve Sao Francisco dont les rives nous rappelent étrangement les bords du Niger.
Nous faisons une halte à Lençois, une petite ville coloniale très animée et touristique car située dans le parc national de la Chapada Diamantina.
De là nous allons randonner à la « Ribeiro do Meio », un bassin naturel dans lequel l’eau arrive par un grand toboggan de roche lisse où il fait bon se baigner par les 36° ambiants.
Ah que ça fait du bien de vous voir heureux de bourlinguer et de nous faire partager vos joies ! C’est une bouffée d’oxygène et d’air pur qui fait défaut chez nous où tout me paraît parfois laid et étouffant…! Bisous +++++ Annie M
Après ces beaux reportages,ces belles rencontres,ces partages avec une population accueillantes ces paysages inoubliables dont j’ai eu le grand plaisir d’admirer ne serait-il pas raisonnable de prendre un chouia !-) de repos pour repartir de plus belle bien sûr Ce n’est pas un conseil je ne me permettrais pas !!!!:-(
Et pour cela je me permets ( cela oui!!!) de vous envoyer une bise très amicale
Liliane
Bon, vous avez vite passé le Paraguay…peut-être est ce un pays moins intéressant ? Et votre entrée au Brésil n’a pas l’air de vous emballer ? J’espère que la suite vous séduira et que les brésiliens vous apprendrons le portugais …et la capoeira et la samba !!!! bisous