Salvador de Bahia à Rio de Janeiro
10/03 au 3/04/2017
Après quelques beaux bivouacs en compagnie des Palatheo sur les plages et dans les dunes en bord d’océan
nous accélérons un peu notre descente vers le sud car nous devons nous rendre à Salvador de Bahia pour accueillir Annie José, la sœur de Françoise, qui vient se joindre à nous pour 17 jours. Dés la sortie de l’aéroport, nous la familiarisons avec la cartographie déplorable de notre GPS qui nous fait tourner en rond plus d’une heure avant de regagner ,à quelques kilomètres de là, la plage « Do Flamengo » où nous lui avons réservé une chambre dans une pousada (hôtel).
Troisième ville du Brésil(un peu plus peuplée que Paris), nichée au fond d’une vaste baie, Salvador de Bahia nous a séduits par son caractère tropical et afro-brésilien. 80°/° de la population est noire, descendant d’esclaves africains et les promenades dans les rues pavées du centre historique nous ont plongés dans cette ambiance nonchalante propre aux originaires de cet autre continent.
Le nombre d’églises est impressionnant… il y en aurait 365 !!! Dans l’une d’elles, l’église de « São Francisco », les murs sont décorés « d’azulejos » peints à la main en 1720 au Portugal.
Nous quittons la ville en empruntant un ferry pour rejoindre l’autre côté de la baie, ce qui nous fait éviter plus de 100 km que son contournement exige.
Nous commençons notre route vers le sud en profitant des belles plages et dunes bordées de cocotiers pour quelques baignades dans une eau tempérée.
Nous nous écartons du bord de mer pour entrer dans les moyennes montagnes. La végétation est splendide : des étendues de caféiers vert foncé auxquels se mêlent bananiers, jacarandas, tulipiers et autres grands arbres couverts de fleurs aux couleurs flamboyantes.
Nous atteignons le sanctuaire de Caraça d’où nous partons randonner en pleine végétation dense jusqu’à une belle cascade.
A Santa Teresa, jolie ville montagnarde, nous visitons le musée de biologie. Au XXème siècle, un biologiste local a mené ici des études sur la remarquable variété de colibris et d’orchidées de la région. Bien qu’en totale liberté, les colibris viennent toujours boire l’eau sucrée qui leur est offerte.
Nous empruntons une piste de terre pour nous approcher de la cascade Tabuleiro haute de 270 m dans le parc National Da Serra Do Cipo quand nous nous retrouvons sous une forte pluie, arrivés au parking le gardien vient nous dire que le chemin d’accés est interdit par temps de pluie car glissant. Nous déplorons d’avoir fait ce grand détour pour rien.
Connue comme la plus belle ville coloniale de la région, Ouro Prêto doit sa richesse et son nom à la découverte de grande quantité d’or dans son sous- sol.
Au XVIIIème siècle 35 tonnes d’or ont été extraites de la mine de Passagem. Une petite partie des 35 km de ses galeries se visite. Nous empruntons un wagonnet du funiculaire bringuebalant qui descend sur 315 m jusqu’à 120m de profondeur puis nous marchons dans une galerie jusqu’à une rivière souterraine. Une visite qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable !!
Nous partons maintenant vers Tiradentes, une autre ville coloniale plein de charme toujours avec ses rues grossièrement pavées, ses nombreuses églises et de jolis taxis-calèches.
Après la visite ratée de la cascade, une autre déconvenue nous attend alors que nous approchons de Teresopolis, la route est barrée car 2 ponts sont en réfection, à nouveau pas mal de km pour rien !!
Les routes au Brésil sont la plupart du temps en très mauvais état. Visiblement ils n’ont aucun budget pour boucher les nids de poule par contre ils trouvent l’argent pour construire des ralentisseurs ici appelés « Lombadas », véritables marches d’escalier à franchir en 1ère, souvent espacés seulement de 100 m dans les agglomérations, mais aussi parfois en pleine voie rapide ou même piste d’accélération!!Ceci combiné aux ensembles routiers jusqu’à 30 m de long demande au chauffeur une attention particulièrement soutenue.
L’arrivée sur Rio de Janeiro nous fait prendre conscience de l’ampleur de la ville : 35 km avant le centre, nous sommes déjà en pleine urbanisation. Il faut dire que Rio est 3 fois plus peuplée que Paris. Passés les quartiers des favelas installées sur le flanc des collines, nous admirons le site exceptionnel dans lequel la ville s’est étendue. De petits îlots donnent du charme à la grande baie traversée par un pont de 10 km de long. Nous prenons le téléphérique pour atteindre le sommet du Pain de Sucre, la vue à 360° est admirable.
Nous découvrons les nombreuses plages, dont bien sûr la fameuse « Copacabana » et toutes les collines pointues séparant les quartiers.
Au sommet d’une des plus hautes, le Corcovado, est installée la statue du « Cristo Redentor », autre emblème de la ville, qui domine toute la baie. Nous nous rendons dans le parc de Tijuca, grand poumon vert, pour atteindre le Corcovado mais nous sommes dimanche et la route d’accés est fermée. Nous continuons quelques km à pied dans cette forêt luxuriante jusqu’à avoir un point de vue sur le dos de la statue sur fond de baie.
Le lendemain, après une promenade sur la plage de Copacabana, nous ramenons Annie-José à l’aéroport car c’est déjà la fin de son séjour. Nous sommes contents d’avoir pu l’accueillir et lui faire partager notre vie de vagabonds ! Certes cela nous a demandé un peu de rigueur dans l’organisation, mais cela n’a pas été contraignant, même l’installation de son lit en dinette s’est avérée aisée et nous avons ainsi évité les fastidieuses recherches d’hébergement.
Les restaurants sont l’occasion de faire découvrir à Annie-José les plats typiques que nous avions appréciés. Parmi eux la « feijoada »(très proche du cassoulet) et la « moqueca »( crevettes ou poissons en petits morceaux cuits dans le lait de coco) suivis de pâte de goyave.
Quel reportage ! Un régal, encore une fois !!
Passez de belles fêtes de Pâques,
bons bisous de Clarensac, Annie M
Coucou,
Je me suis égarée au gré de vos lignes et splendides photos avec un grand plaisir de convalescente…
Je suis ravie pour toi que ta sœur ait pu partager quelques jours de votre grande aventure.
Les colibris sont trop mignons et Rio reste Rio ! Les plages et la végétation luxuriante donne envie d’y aller même si les villes ne sont pas toujours à notre goût.
A très bientôt. On vous embrasse et on vous souhaite une bonne continuation.
La fatigue n’a aucune prise sur vous à voir vos mines splendides
Comme toujours vos reportages réussis m’émerveille
Et aucun obstacle ne vous décourage
Nous sommes des sœurs jumelles !!!!
Bon encore une fois merci et bonne continuation avant votre retour en France et c’est un papa qui va être content 🙂
Bise amicale
Liliane
Dommage que vous n’ayez pas pu visiter ce que vous aviez prévu mais même ici cela arrive !!! Ta soeur est vraiment « une jumelle » !!!! à part les cheveux !!!
J’ai l’impression que les rues étaient désertes lors de vos visites….
Rio, quel paysage de rêve vu de là-haut !!!
Votre repas a l’air appétissant.
Bisous et hasta luego !!!