L’entrée au Bélize met fin à notre périple en Amérique du Nord qui aura duré 16 mois. A nous l’Amérique Centrale!
Ce pays est coincé entre la mer des Caraïbes, le Mexique et le Guatémala. Les habitants se sont montrés très accueillants, nous souhaitant la bienvenue dans leur pays, et espérant que nous en parlions en bien à notre retour en France. Le tour de France venait d’être retransmis sur leur télé nationale, et nombreux sont ceux qui venaient nous dire qu’ils avaient découvert notre pays à cette occasion. Le vélo est ici très populaire par nécessité, même si leurs montures sont bien loin de ressembler à des vélos de course.
A Orange Walk nous dénichons une distillerie de rhum et allons demander au gardien si nous pouvons la visiter. Bien que notre demande lui paraisse incongrue, il revient avec l’accord de la direction qui met un guide à notre disposition pour nous expliquer tout le process. A la fin de la visite, non seulement il refuse tout pourboire mais il est fier de nous offrir 2 bouteilles de rhum!
Sartaneja est un village de pêcheurs au bout d’une piste de 65 km traversant des propriétés exploitées par des communautés Mennonites qui se déplacent toujours avec leur carriole à cheval, vêtus de façon traditionnelle. Ce village est constitué de maisons très modestes souvent faites de planches et de tôles mal ajustées. Une majorité des habitants est constituée de descendants d’esclaves Africains (Garifunas), mais on rencontre aussi beaucoup d’Asiatiques. Bien que l’anglais soit ici la langue officielle, on entend beaucoup parler espagnol, mais aussi quelques autres langues pour nous inconnues.
Sur la route de Dangriga, nous passons à côté du « Blue Hole », une jolie petite cenote dans laquelle nous allons nous rafraîchir.
Dangriga est dotée d’une belle plage qui fait sa réputation et quelques petits hôtels s’y sont installés à côté des habitations toujours aussi rustiques. Alain profitera de ce bivouac sur la plage pour aller faire du kite au grand étonnement des locaux qui ne connaissaient pas cette activité!
Au bord de la route en direction d’Hopkins, nous sommes étonnés de voir des arbres du voyageur parmi la dense végétation et les vertes plantations d’orangers.
Plus au sud, Placencia est un autre village de pêcheurs qui se convertit lentement au tourisme grâce à ses plages réputées mais qui ne nous ont pas enchantés car là aussi envahies d’algues.
Nous traversons la capitale Belmopan sans trop nous en apercevoir. C’est plutôt un grand village (16000 ha) fait de petites maisons qui nous donne la mesure de ce pays.
Juste avant la frontière avec le Guatemala, nous nous arrêtons à San Ignacio, c’est Samedi, jour où s’y tient le plus grand marché du pays dans lequel nous allons flâner.
Nous avons donc traversé le Bélize en 4 jours seulement et nous en retiendrons la gentillesse des gens, la petite taille des villes où la vie semble s’écouler paisiblement bien que dans un grand dénuement. Nous avons évité Bélize City la plus grande de ces villes, préférant rester plus côté nature et bord de mer.